Les CAN 2012 et 2013 peuvent-elles avoir des conséquences sur le mercato
Page 1 sur 1
Les CAN 2012 et 2013 peuvent-elles avoir des conséquences sur le mercato
Les CAN 2012 et 2013 peuvent-elles avoir des conséquences sur le mercato ?
18/01/2012 - 14 h 10 - 18
En décidant d'organiser une Coupe d'Afrique des Nations en 2012 puis une autre en 2013, la CAF va-t-elle donner encore plus de maux de tête aux clubs européens ?
Initialement prévue tous les deux ans lors des années paires, la Coupe d’Afrique des Nations, plus communément appelée la CAN, vient de subir un gros changement. Afin qu’elle ne soit plus organisée durant les années de Coupe du Monde, la compétition aura désormais lieu lors des années impaires. Conséquence : un an seulement après l’édition de 2012 se tiendra celle de 2013 en Afrique du Sud. La Libye devait initialement en être l’hôte, mais les révolutions du printemps arabe ont en effet obligé la CAF à délocaliser l’épreuve.
Véritable casse-tête pour les clubs européens possédant des joueurs africains dans leur effectif, la CAN peut-elle avoir une incidence sur les prochains mercatos ? En clair, alors qu’elles doivent s’activer en hiver pour pallier l’absence de leurs « Africains », les formations du Vieux continent seront-elles tentées d’engager moins de joueurs originaires du continent noir afin de s’éviter un deuxième mal de tête ?
Interrogé par nos soins, le Directeur général adjoint de Lille, Frédéric Paquet, a bien voulu s’attarder sur la question. « Dans notre réflexion, ça a une influence effectivement. L’absence d’un joueur pendant un mois et demi, ça complique les choses. Il n’y a pas de décisions radicales pour autant, mais ça fait réfléchir. » Eux qui viennent de recruter Nolan Roux pour remplacer Moussa Sow, les champions de France en titre choisiront-ils d’opter pour un défenseur non africain si, par exemple, le Camerounais Aurélien Chedjou (annoncé avec insistance à la Juventus) vient à quitter le navire l’été prochain ? Il faudra sûrement attendre quelques mois pour avoir la réponse.
Du côté des agents, la proximité de deux CAN ne passe bien évidemment pas inaperçue. Néanmoins, si une telle compétition handicape certains clubs en pleine saison, elle peut également être un atout. « En principe le joueur africain n’est pas le plus cher. Après, les équipes aiment bien avoir des joueurs de niveau international, mais elles n’aiment pas qu’ils soient appelés. Malgré tout, un joueur qui joue la CAN voit sa valeur augmenter. Ça va entrer en ligne de compte, mais je ne pense pas qu’il y a aura de grosses difficultés à ce niveau-là », nous a confié Emmanuel Kerchove, agent de joueurs.
Si les joueurs africains ne devraient donc pas subir de plein fouet ce changement de date, attention tout de même à ne pas partir au clash pour forcer un transfert. Au Mali, le cas Samba Diakité fait la une du jour. Présélectionné, le Nancéien s’est dit prêt à zapper la CAN pour que son transfert à l’OL aboutisse. Un choix qui a provoqué le courroux de son sélectionneur, Alain Giresse. « Quand un joueur vient ici, c’est qu’il a pris une décision. Je trouve totalement indécent qu’on me demande de le libérer, comme l’ont fait les deux clubs. » Sommé de rester parmi les Aigles du Mali, Diakité risque en effet une grosse sanction s’il ne change pas de ligne de conduite. « Je ne pense pas. Réglementairement, si un joueur est appelé, il ne peut pas refuser. Si c’est le cas, il peut être suspendu au niveau du club durant la durée de toute la compétition », nous a avoué Christophe Mongai. CAN et mercato parviendront-ils à faire bon ménage ?
18/01/2012 - 14 h 10 - 18
En décidant d'organiser une Coupe d'Afrique des Nations en 2012 puis une autre en 2013, la CAF va-t-elle donner encore plus de maux de tête aux clubs européens ?
Initialement prévue tous les deux ans lors des années paires, la Coupe d’Afrique des Nations, plus communément appelée la CAN, vient de subir un gros changement. Afin qu’elle ne soit plus organisée durant les années de Coupe du Monde, la compétition aura désormais lieu lors des années impaires. Conséquence : un an seulement après l’édition de 2012 se tiendra celle de 2013 en Afrique du Sud. La Libye devait initialement en être l’hôte, mais les révolutions du printemps arabe ont en effet obligé la CAF à délocaliser l’épreuve.
Véritable casse-tête pour les clubs européens possédant des joueurs africains dans leur effectif, la CAN peut-elle avoir une incidence sur les prochains mercatos ? En clair, alors qu’elles doivent s’activer en hiver pour pallier l’absence de leurs « Africains », les formations du Vieux continent seront-elles tentées d’engager moins de joueurs originaires du continent noir afin de s’éviter un deuxième mal de tête ?
Interrogé par nos soins, le Directeur général adjoint de Lille, Frédéric Paquet, a bien voulu s’attarder sur la question. « Dans notre réflexion, ça a une influence effectivement. L’absence d’un joueur pendant un mois et demi, ça complique les choses. Il n’y a pas de décisions radicales pour autant, mais ça fait réfléchir. » Eux qui viennent de recruter Nolan Roux pour remplacer Moussa Sow, les champions de France en titre choisiront-ils d’opter pour un défenseur non africain si, par exemple, le Camerounais Aurélien Chedjou (annoncé avec insistance à la Juventus) vient à quitter le navire l’été prochain ? Il faudra sûrement attendre quelques mois pour avoir la réponse.
Du côté des agents, la proximité de deux CAN ne passe bien évidemment pas inaperçue. Néanmoins, si une telle compétition handicape certains clubs en pleine saison, elle peut également être un atout. « En principe le joueur africain n’est pas le plus cher. Après, les équipes aiment bien avoir des joueurs de niveau international, mais elles n’aiment pas qu’ils soient appelés. Malgré tout, un joueur qui joue la CAN voit sa valeur augmenter. Ça va entrer en ligne de compte, mais je ne pense pas qu’il y a aura de grosses difficultés à ce niveau-là », nous a confié Emmanuel Kerchove, agent de joueurs.
Si les joueurs africains ne devraient donc pas subir de plein fouet ce changement de date, attention tout de même à ne pas partir au clash pour forcer un transfert. Au Mali, le cas Samba Diakité fait la une du jour. Présélectionné, le Nancéien s’est dit prêt à zapper la CAN pour que son transfert à l’OL aboutisse. Un choix qui a provoqué le courroux de son sélectionneur, Alain Giresse. « Quand un joueur vient ici, c’est qu’il a pris une décision. Je trouve totalement indécent qu’on me demande de le libérer, comme l’ont fait les deux clubs. » Sommé de rester parmi les Aigles du Mali, Diakité risque en effet une grosse sanction s’il ne change pas de ligne de conduite. « Je ne pense pas. Réglementairement, si un joueur est appelé, il ne peut pas refuser. Si c’est le cas, il peut être suspendu au niveau du club durant la durée de toute la compétition », nous a avoué Christophe Mongai. CAN et mercato parviendront-ils à faire bon ménage ?
Sujets similaires
» تابعوا معنا 30/3/2013 الجولة 29 من الليجا الأسباني http://alger-satellite.xoo.it/t3092-30-3-2013-29.htm#p3760
» Les 6 nouvelles chaînes de la TNT sont-elles dans cette liste ?
» , un mercato à 90 millions ?
» Mercato Arsenal : Chamakh sort du silence
» 17////////////////////////////////////3//////////////////2013
» Les 6 nouvelles chaînes de la TNT sont-elles dans cette liste ?
» , un mercato à 90 millions ?
» Mercato Arsenal : Chamakh sort du silence
» 17////////////////////////////////////3//////////////////2013
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum