La TSR se passera de speakerines dès septembre 2012:
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La TSR se passera de speakerines dès septembre 2012:
Une page se tourne dans l'histoire de la Télévision Suisse Romande (TSR).
Alors que les chaînes françaises y ont renoncé en 1993, la TSR a décidé qu'elle se passerait de speakers et speakerines en septembre 2012. Des bandes-annonces des programmes en voix off, déjà utilisées depuis des années, les remplaceront.
La nouvelle a été diffusée mercredi aux employés de la chaîne dans un courrier interne et reprise en exclusivité sur le site du magazine Guide TV Loisirs.
Humainement dommage
"Je comprends la décision de la TSR, mais la trouve dommage d'un point de vue humain", réagit Ilham Vuilloud, speakerine à la TSR de 1998 à 2002. "Nous recevions en effet beaucoup de témoignages de sympathie de gens vivant seuls. Une grand-mère m'a écrit une fois pour me dire qu'elle se coiffait et se faisait un thé avant le passage à l'écran des speakers, car c'était le seul moment où une présence humaine entrait dans son salon."
Ilham Vuilloud garde d'excellents souvenirs de ses débuts de speakerine. L'expérience du direct, l'écriture de ses propres textes et l'obligation parfois de devoir improviser est une bonne manière d'apprendre le métier d'animateur, selon elle. Mère d'une fillette de 21 mois, l'ex-speakerine, aujourd'hui figure connue de la télévision romande, compte bien se remettre au travail une fois que sa petite ira à la crèche.
Nouvelle communication
De son côté, la TSR affirme mercredi que cette décision n'a été motivée ni par souci d'économies, ni par désamour des speakers et speakerines. La question revenait simplement régulièrement sur le tapis ces dernière années, alors que les interventions des speakers et speakerines se réduisaient comme peau de chagrin.
"La communication des programmes a changé", explique Mara Sorbera, responsable de la programmation de la chaîne. "Nos téléspectateurs consultent différemment ce genre d'information. Aujourd'hui, on n'attend plus l'intervention de la speakerine pour savoir ce qu'il y aura à la télévision le soir. Mais il est clair qu'une page se tourne, et nous comprenons la nostalgie que cette décision pourra susciter auprès de notre public."
Les interventions de speakers et speakerines durent actuellement 50 secondes et n'ont cessé de diminuer ces dernières années. Elles sont au nombre de trois actuellement: deux l'après-midi sur TSR1 et une le soir, sur TSR2.
Parmi les animateurs connus de la TSR se trouvent de nombeuses ex-speakerines, à l'instar d'Iris Jimenes, Nathalie Sbaï, Dominique Schibli, Valérie Bovard et Sarah Briguet (toutes deux ex-Miss Suisse).
Alors que les chaînes françaises y ont renoncé en 1993, la TSR a décidé qu'elle se passerait de speakers et speakerines en septembre 2012. Des bandes-annonces des programmes en voix off, déjà utilisées depuis des années, les remplaceront.
La nouvelle a été diffusée mercredi aux employés de la chaîne dans un courrier interne et reprise en exclusivité sur le site du magazine Guide TV Loisirs.
Humainement dommage
"Je comprends la décision de la TSR, mais la trouve dommage d'un point de vue humain", réagit Ilham Vuilloud, speakerine à la TSR de 1998 à 2002. "Nous recevions en effet beaucoup de témoignages de sympathie de gens vivant seuls. Une grand-mère m'a écrit une fois pour me dire qu'elle se coiffait et se faisait un thé avant le passage à l'écran des speakers, car c'était le seul moment où une présence humaine entrait dans son salon."
Ilham Vuilloud garde d'excellents souvenirs de ses débuts de speakerine. L'expérience du direct, l'écriture de ses propres textes et l'obligation parfois de devoir improviser est une bonne manière d'apprendre le métier d'animateur, selon elle. Mère d'une fillette de 21 mois, l'ex-speakerine, aujourd'hui figure connue de la télévision romande, compte bien se remettre au travail une fois que sa petite ira à la crèche.
Nouvelle communication
De son côté, la TSR affirme mercredi que cette décision n'a été motivée ni par souci d'économies, ni par désamour des speakers et speakerines. La question revenait simplement régulièrement sur le tapis ces dernière années, alors que les interventions des speakers et speakerines se réduisaient comme peau de chagrin.
"La communication des programmes a changé", explique Mara Sorbera, responsable de la programmation de la chaîne. "Nos téléspectateurs consultent différemment ce genre d'information. Aujourd'hui, on n'attend plus l'intervention de la speakerine pour savoir ce qu'il y aura à la télévision le soir. Mais il est clair qu'une page se tourne, et nous comprenons la nostalgie que cette décision pourra susciter auprès de notre public."
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