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Cancer de la prostate : la prise en charge évolue

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 Cancer de la prostate : la prise en charge évolue Empty Cancer de la prostate : la prise en charge évolue

Message par FONDATEUR Jeu 19 Jan - 10:02

Anne Prigent indique dans le Figaro que « le dépistage organisé du cancer de la prostate ne s'accompagne d'aucun bénéfice sur la mortalité, comme vient de le confirmer l'actualisation de l'essai américain PLCO (Prostate, Lung, Colorectal and Ovarian Cancer) », soulignant que cette « étude confirme l'inutilité du dépistage systématique voire du traitement ».
La journaliste explique que « cette enquête évalue l'effet du dépistage du cancer de la prostate chez plus de 76.000 hommes, âgés de 55 à 74 ans sur la mortalité. La moitié d'entre eux ont eu un dosage annuel du taux de PSA pendant 6 ans et un toucher rectal annuel pendant 4 ans et l'autre moitié une prise en charge standard pouvant inclure un dépistage (la pratique est très répandue aux États-Unis) ».
« Aucune différence de mortalité n'a été observée à 13 ans dans les deux groupes, confirmant les résultats au bout de 7 ans de surveillance publiés en 2009 », observe Anne Prigent.
La journaliste s’interroge : « Alors finis le dosage de PSA et le toucher rectal ? Les urologues ne sont pas aussi catégoriques. Car dans les faits deux écoles s'affrontent, en se référant à deux travaux contradictoires ».
Anne Prigent remarque que « si, en termes de mortalité, l'étude PLCO ne trouve pas de bénéfice au dépistage organisé, l'étude européenne ERSPC montre un gain de 20% de la mortalité chez les 55-69 ans, mais au prix de surdiagnostic et de surtraitement, qui ne sont pas dénués d'effets secondaires et de complications ».
Le Pr François Desgrandchamps, chef du service d'urologie à l'hôpital Saint-Louis (Paris), déclare ainsi qu’« aujourd'hui, la question n'est pas de savoir si on dépiste mais si on traite ou pas les cancers diagnostiqués».
Anne Prigent rappelle que « la plupart de ces nouveaux cancers, pour ne pas dire tous, seront opérés entraînant des effets secondaires considérables. […] Pourtant, de nombreux cancers n'évolueront pas ou peu et le patient, souvent déjà âgé, au moment du diagnostic décédera ultérieurement d'une autre maladie. […] C'est pourquoi la prise en charge du cancer évolue ».
La journaliste note que « si le cancer n'est pas traité, il est pris en charge par une surveillance rapprochée. Ce qui n'est pas toujours facile à comprendre, car le mot cancer in¬quiète. Mais si le taux de PSA est inférieur à 10, le score de Gleason (caractérisant le grade de la tumeur) inférieur à 6 sur 10, la tumeur de petite taille, et le nombre de biopsies positives ne dépasse pas deux, il n'est pas nécessaire de traiter un cancer de la prostate. En particulier pour les plus de 70 ans. Car l'âge est un facteur majeur dans la prise de décision d'opérer ou pas ».
Anne Prigent continue : « Si pour les épidémiologistes, le dosage de PSA est à éviter, les urologues préconisent un dosage individualisé, notamment s’il y a eu dans la famille des cancers de la prostate chez des personnes jeunes ».
« Autre suggestion des médecins : pratiquer le dosage de PSA à 40 ans. Des études montrent que si à ce moment il est inférieur à 0,5, il n'existe aucun risque de développer un cancer agressif dans les vingt prochaines années », poursuit la journaliste.

source Le Figaro
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