Le Bayern tient sa finale
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Le Bayern tient sa finale

Les pronostiqueurs se trompent plus souvent qu'on le croit. Eux qui avaient prédit une finale rêvée entre le Barça et le Real verront finalement les deux "outsiders" s'affronter. Car le 19 mai à l'Allianz-Arena, c'est bien le Bayern chez lui qui retrouvera Chelsea, pour sa neuvième finale et avec en ligne de mire un cinquième sacre. Ce privilège, le club bavarois est allé le gagner plus à la force de ses nerfs que de ses pieds à Madrid (1-2, 3 tab à 1), mercredi, au bout d'une séance de tirs au but irrespirable et insensée.
Une première demi-heure superbe et... plus grand-chose
Au vu de la première demi-heure superbe, intense, pleine de mouvements de part et d'autre, d'occasions et de buts, cette rencontre promettait pourtant d'être une formidable publicité pour le beau jeu. Seulement après le spectacle est rapidement venu le temps de l'attente et du calcul. A égalité parfaite sur les deux matches une fois le penalty de Robben transformé (27e), pour une faute de Pepe sur Gomez, les deux équipes ont alors calmé leurs ardeurs, préférant se concentrer sur leurs tâches défensives pour ne pas hypothéquer leurs chances de se qualifier. Double-buteur pour ses 9e et 10e réalisations en C1 cette saison, d'abord sur un penalty généreux accordé pour une main d'Alaba non-intentionnelle (6e) puis avec sang-froid après une passe lumineuse d'Ozïl (14e), Cristiano Ronaldo s'est comme toute son équipe refermé sur lui-même. De peur d'encaisser un nouveau but, sans doute rédhibitoire cette fois, les hommes de Mourinho ont sacrifié leur sacro-sainte volonté d'aller toujours plus vers l'avant pour se transformer en Chelsea version Camp Nou. Comprendre une forteresse imprenable, plutôt qu'une machine de guerre.
Ronaldo manque son penalty
Beaucoup moins sereins qu'à Barcelone, où ils s'étaient imposés samedi avec autorité (2-1), et beaucoup moins frais semble-t-il que leurs adversaires, les Madrilènes n'ont quasiment jamais inquiété Neuer après la pause, si ce n'est sur une frappe de Benzema (56e). A l'inverse, les Munichois ont tout donné pour faire la différence avant la prolongation, mais Gomez par deux fois (48e et 86e), après deux premières tentatives infructueuses beaucoup plus tôt (12e et 34e), a manqué sa chance d'être le héros de la soirée. Ce rôle-là, c'est Schweinsteiger, buteur décisif dans le toujours très cruel exercice des tirs au but, qui l'a joué à merveille. En stoppant deux tentatives madrilènes, dont celle de Ronaldo, Neuer a aussi rempli sa part du contrat. Qu'importe si le Bayern, qui restait sur quatre défaites consécutives à Santiago-Bernabeu, dont la dernière en finale de la Ligue des champions face à l'Inter Milan en 2010 (0-2), y a encore perdu. Il peut toujours croire à son rêve avoué de remporter le trophée à la maison. Ce qui n'est plus arrivé depuis 1965, avec l'Inter justement. Les paris sont ouverts.

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