Lorient - OM : toujours pas aidé...

par **FONDATEUR** Sam 28 Avr - 10:34

De nouveau l'arbitrage en question
"Je ne veux pas me cacher derrière l'arbitrage, mais quand il y a un doute de notre côté c'est sifflé, et quand c'est en notre faveur ce n’est pas sifflé". La phrase de Didier Deschamps date de mercredi dernier. Elle résonne pourtant dans la tête de tous ceux qui ont suivi ce Lorient-Marseille. Car quelques minutes après un penalty justifié accordé à Lorient pour une maladresse de Jérémy Morel, Jordan Ayew se voit déséquilibré dans la surface bretonne par Le Lan, sans que Mr Malige ne daigne siffler penalty. Le match ne s'est pas décidé sur cette décision, Lorient doublant la mise par la suite. Mais au vu de la situation de l'OM, c'est luxe dont on n'aurait pu se passer.De bonnes intentions...

Car l'OM démarre le match avec des intentions offensives. Pour ce déplacement, Didier Deschamps se passer d'Alou Diarra au milieu, préférant la doublette Amalfitano/Kaboré. En attaque, Gignac débute en pointe, Rémy sur le banc. L'OM produit un jeu plutôt séduisant et se procure une belle occasion par l'intermédiaire de Fanni qui rate sa tête devant une cage grande ouverte suite à un bon travail d'Azpi sur la droite (20e). Quelques minutes plus tard, c'est Jordan Ayew qui s'essaie à la frappe de 20 mètres à l'entrée de la surface. Au dessus. En face Lorient se montre peu dangereux et reste maladroit dans les 30 derniers mètres. Mais Jérémy Morel n'est en reste. Il déséquilibre Campbell en ne maîtrisant pas son retour. Mvuemba transforme le penalty. L'OM retrouve donc les vestiaires en colère, en ayant la confirmation qu'il y avait bien faute sur Jordan Ayew.Toujours pas récompensées...

Même si l'OM revient sur le terrain avec de bonnes intentions, Monnet-Paquet, bien servi par Jouffre, double la marque peu avant l'heure de jeu. Pour achever le moral olympien, Le Lan nargue les visiteurs avec son immunité, puisqu'il détourne de la main un centre d'Azpilicueta avec la bénédiction de l'arbitre. L'OM devient nerveux et commet pas mal de fautes limites, notamment de la part d'Amalfitano. Gignac et Rémy ne se découragent pas, mais c'est Valbuena qui réduit la marque d'une frappe dans le petit filet à l'entrée de la surface (78), sans célébrer sa réalisation comme à l'aller. Mais cette fois-ci l'OM ne connaîtra pas d'heureux dénouement, même si Gignac tape une bonne tête dans la surface à une minute de la fin. Deschamps peut toujours se dire qu'il aura plus de crédit lorsqu'il parlera d'arbitrage. Maigre, très maigre consolation.